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La communication numérique dans le secteur du BTP : de la digitalisation à l’optimisation des performances

Sous la direction de Hélène Romeyer et de Julien PéQUIGNOT
 

Résumé

Aujourd’hui, la littérature scientifique questionne à bien des égard la notion de numérique dans la communication des organisations (communication interne, conduite du changement, etc.). Cependant, la plupart des travaux convergent in fine vers une ligne de pensée commune faisant du digital et de la numérisation une condition nécessaire à la prospérité des entreprises. Si nos premiers travaux nous ont permis de mettre en évidence plusieurs éléments démontrant que les TIC’s occupent encore, même dans un contexte modernisé, un rôle central et conditionnant dans la conduite du changement – numérique – en entreprise, ils nous ont surtout permis de prendre davantage de recul sur les problématiques rencontrées par l’entreprise engagée dans cette CIFRE. C’est ainsi qu’en alimentant notre raisonnement avec les théories issues de l’économie politique de la communication, notre réflexion se porte davantage sur la nécessité (ou la non nécessité) pour un acteur du BTP d’opérer ce passage menant vers une numérisation de bon nombre de ses pratiques. Souvent, la littérature scientifique met « L’accent […] sur le caractère incontournable des évolutions en cours en raison des contraintes externes (concurrence, compétitivité) […] » (Bouillon J, 2015). Mais comme pour les travaux de Philippe Bouquillion au sujet des industries culturelles, ne sommes-nous pas là face à un détournement de la part des acteurs socio-économiques d’un concept (celui du fonctionnement des entreprise) via des normes d’opérationnalisation imposées par les politiques publiques ? (Giron C, 2014). Les normes sociétales allant dans le sens de l’incorporation des nouvelles techniques dans les pratiques individuelles, qu’elles soient informationnelles, communicationnelles ou encore technologiques, ne contraignent-elles pas (à tort ou à raison ?) les entreprises de tous secteur à se soumettre à des normes implicitement actées socialement ? Ainsi la numérisation viendrait « alors comme un mode de coordination non autoritaire, basé sur le consentement […] mais l’essentiel est que la décision prise soit légitime c’est-à-dire légitimée par la procédure éthique de discussion »(Miège B, 2004) . C’est en cela que repose l’un des principaux objectifs de ce projet de recherche. L’étude de la communication numérique bien que largement mobilisée dans le champ scientifique ne l’est que très rarement – voir jamais –dans un contexte où l’entreprenariat ne la place pas au centre de ses activités (à l’image du secteur du BTP). Le projet de recherche et développement envisagé avec le groupe Burnel a pour vocation d’actualiser des savoirs au sujet de la communication numérique déployées dans les organisations depuis des décennies et toujours en expansion. Il est question d’interroger ce phénomène afin de comprendre s’il répond à des besoins inévitables pour la compétitivité des organisations ou si il n’est que le reflet que normes semblables à celles dégagé dans le conception de l’agir communicationnel (Habermas, 1981). Outre cette perspective d’approche critique, notre projet nous permet d’envisager des entrées questionnant le rôle des outils info-communicationnel dans la performativité des individus, leur implication mais aussi leur compréhension des enjeux de certains événements internes à l’organisation.

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